D’autres logiques d’organisation de l’espace mondial
La mondialisation a ses limites et parfois également des méfaits, d’où la nécessité de les corriger. Il y a une contradiction entre la mondialisation qui vers une culture unique et la réalité du monde, qui est extrêmement hétérogène et attaché à ces différences. A tous niveaux, on retrouve une émergence d’organisations qui cherchent à répondre à ces défis. L’impératif mondial est aujourd’hui de prendre en compte les problèmes environnementaux.
I/ Etats et peuples face à la mondialisation 1/ Le partage politique du monde et les regroupements régionaux
Le monde n’a jamais été composé d’autant d’Etats qu’aujourd’hui. En 1950, il y avait 50 Etats, aujourd’hui il y en a environ 200.
A partir de 1945, de nombreux territoires deviennent indépendants grâce à la décolonisation.
En 1991, l’éclatement de l’URSS a crée de nombreux Etats.
En 1990, l’Allemagne de l’Est est absorbée par l’Allemagne de l’Ouest, ce qui fait disparaitre un Etat. C’est un phénomène très rare.
Certains pays demandent leur indépendance par des mouvements nationalistes. Cela crée des conflits à l’intérieur des Etats.
Il y a également des problèmes vis-à-vis des frontières des Etats, principalement dans les pays décolonisés, ce qui crée des tensions. Les frontières politiques sont également un problème pour les populations nomades.
Les différences entre les Etats ont fait naître de micros-Etats (Vatican : 44ha). Mais on retrouve également des Etats continents (Russie : 17 millions de km²).
Des inégalités existent aussi entre les populations (1,4 milliards d’habitants en Chine contre 300000 à Monaco).
Les ressources naturelles sont inégales en eau, pétrole, minerais …
L’Etat reste tout de même le cadre de référence au niveau politique. A l’ONU, chaque Etat dispose d’une voix. Mais certains Etats sont considérablement plus puissants que d’autres, et certaines compagnies sont plus