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L’homme est né libre et pourtant, partout il est dans les fers

509 mots 3 pages
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L’homme est né libre et pourtant, partout il est dans les fers

Jean Jacques ROUSSEAU

=> L’homme est né libre et partout il a les fers, cette citation provenant du livre «le contrat social» de Jean-Jacques ROUSSEAU signifie que l’homme naît sans contrainte mais qu’il est esclave dans la société où il vit car son existence est régie par des règles instaurées par d’autres

=> Celles-ci ne sont pas identiques que l’on naisse dans un pays de droit comme la Belgique, la France, l’Europe en général et dans un pays totalitaire comme la Chine, la Birmanie, Cuba.

=> En démocratie, ces règles permettent d’améliorer les relations avec les autres car sans celles-ci nous ne serions plus dans un Etat de droit mais dans une anarchie et pour y arriver, nous avons besoin de guides. Ceux-ci proviennent.

* de la famille qui a un rôle important car l’éducation commence à la naissance, les parents devront éduquer leurs enfants dans le respect de l’autre et fixer des interdits pour leur sécurité et leur bien être en leur expliquant le pourquoi de ses interdits: Exemple: interdiction de sortir le soir

* de la crèche et de l’école qui va continuer le travail réalisé par les parents afin d’améliorer sa vie en communauté pour une meilleure intégration dans le monde et ainsi s’épanouir dans une société pluraliste et devenir des citoyens respectueux d’eux-mêmes et des autres;

* de la religion qui librement consentie indique une manière de vivre, une «loi» pour vivre en alliance avec Dieu et les hommes Par exemple dans les 10 commandements, on ne peut pas mentir, ni voler etc.
.
Dans ce cadre voir les écrits bible, Coran,
Tora et le film les chemins de la dignité;

* du législateur: qui punit en cas de délit (viol, vol, tuerie) : sanction qui peut être un simple avertissement à la peine de mort (Etats-Unis).

=> Dans certaines périodes de sa vie par exemple à l’adolescence, l’homme essaie de retrouver cette liberté qu’il avait à la

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    A. Un élément consubstantiel à la société Le contrat est dans la société est ce qu’est une clé de sol à la musique, c’est-à-dire que, sans contrat il n’y a pas d’Etat de droit, les hommes sont contraint de vivre à l’état de nature à savoir en se méfiant les uns des autres et en faisant régner la loi du plus fort. Le contrat est donc le lien social liant les hommes par un échange de consentement qui est ici entendu de façon souple, c'est-à-dire que même la volonté la plus modeste suffit à caractériser le contrat. Le simple accord verbal entre deux particuliers, deux amis, ou un couple est donc un contrat.….

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    Pour Rousseau l’Homme est naturellement solide qui veut dire l’Homme est une personne qui doit vivre seule. Il dit que les choses créé par des personnes nous éloigne de notre société et par exemple le contrat social c’est une piège qui a fait agrandir l’inégalité. Rousseau disait surtout, que l’Homme à son état naturel, était robuste, il était bien bâtit puisqu’il vivait dans son état naturelle et il devait chasser pour se nourrir. Edgar Morin l’auteur du « Paradigme perdu: la nature humaine », qui a été publié en 1973, croit que la culture fait partie de l’être humain. Selon Morin la Nature humaine est culturelle et nous sommes entourés par un environnement social et hyper complexe que nous avons créé.….

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    L'ordre de la nature est réglé selon les lois strictes de la causalité et l'homme ne peut rien y changer. Il ne lui reste donc plus qu'à accepter. Certes l'homme est libre de penser, libre de son attitude face au monde, mais refuser l'ordre des choses, c'est nécessairement être malheureux et voir ses projets échouer. Il y a là une attitude insensée.….

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    Or la volonté d'être libre dépend aussi de la vie des hommes, des choix et des croyances qui peuvent dirigé sa vie mais dans ce cas l'homme ne suivrait pas des directives mais au contraire prendrait la liberté de faire l'inverse. La deuxième thèse développée dans une deuxième partie sera donc l'inverse, qu'il ne suffit pas à l'homme de vouloir pour être libre, dans le sens où l'homme ne vie pas seul et qu'il doit faire des choix en fonction des autres, mais aussi en fonction des croyances qu'il peut avoir qui dirige la vie des hommes en général. Or l'homme a beaucoup de croyance, de différentes religions existent et c'est ce que limite les hommes dans leurs actes, les lois limitent aussi la liberté des hommes. L'enjeu est celui de la volonté d'être libre ou non, si la liberté est dictée ou au contraire propre à chacun.….

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  • Monsieur
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    "Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme, aux droits de l'humanité, même à ses devoirs"(Rousseau, Du Contrat Social / 1762). Aucun homme n'a reçu de la nature le droit de commander aux autres. ( Denis Diderot). L'homme en naissant porte en lui des droits sur la portion des fruits de la terre nécessaires à son existence.….

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    Thème . “L’homme est né libre et partout il est dans les fers”. Par cette phrase célèbre, Rousseau (Contrat Social, I), contemporain et inspirateur de Kant, entendait mettre l’accent sur la contradiction manifeste entre le principe et le fait: d’un côté, à en croire les philosophes et les hommes eux-mêmes, l’homme est, en droit, par principe, un être fait pour la liberté (c’est en elle qu’il doit placer son souci et sa dignité); tel est, en tout cas, son voeu le plus cher; de l’autre côté, parmi les peuples de la terre, on ne rencontre guère d’hommes et des femmes libres, mais plus souvent des esclaves, des serfs, des sujets, bref des êtres soumis à des pouvoirs en place (politique, religieux, social...). Comment rendre compte de cette contradiction insupportable ?….

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    Rousseau, Du contrat social, livre 1 « tant qu'un Peuple est contraint d'obéir et qu'il obéit, il fait bien ; sitôt qu'il peut secouer le joug et qu'il le secoue, il fait encore mieux ; car, recouvrant sa liberté par le même droit qui la lui a ravie, ou il est fondé à la reprendre, ou l'on ne l'était point à la lui ôter. » « l'ordre social est un droit sacré, qui sert de base à tous les autres. Cependant, ce droit ne vient point de la nature ; il est donc fondé sur des conventions. » (ici, nature = ordre physique défini par des causes produisant des effets, « dépendance des choses » ; servitude = «….

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    « l’homme est né libre et partout il est dans les fers » Pour commencer, nous pouvons dire que l'homme naît libre. Mais n'est-ce pas une vaine définition ? En effet, Rousseau au début du Contrat social exprime cette citation :« L'homme est né libre, et partout il est dans les fers » . Cela signifie que l'homme est libre en droit, mais asservi en fait car son existence est régie par des règles instaurées par d’autres. Néanmoins, les lois ne sont pas identiques que l’on naisse dans un pays de droit comme la Belgique, la France, l’Europe en général ou dans un pays totalitaire comme la Chine , l'Irak etc.….

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    Rousseau, Du Contrat Social : passage de l'état de nature à l'état civil « Ce passage de l'état de nature à l'état civil produit dans l'homme un changement très remarquable, en substituant dans sa conduite la justice à l'instinct, et donnant à ses actions la moralité qui leur manquait auparavant. C'est alors seulement que la voix du devoir, succédant à l'impulsion physique et le droit à l'appétit, l'homme, qui jusque-là n'avait regardé que lui-même, se voit forcé d'agir sur d'autres principes, et de consulter sa raison avant d'écouter ses penchants. Quoiqu'il se prive dans cet état de plusieurs avantages qu'il tient de la nature, il en regagne de si grands, ses facultés s'exercent et se développent, ses idées s'étendent, ses sentiments s'ennoblissent, son âme toute entière s'élève à tel point, que si les abus de cette nouvelle condition ne le dégradaient souvent au-dessous de celle dont il est sorti, il devrait bénir sans cesse l'instant heureux qui l'en arracha pour jamais, et qui, d'un animal stupide et borné, fit un être intelligent et un homme. » (Rousseau, Du Contrat Social, Livre I, chap. VIII)….

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