L'afrique est-elle en marge de la mondialisation ?
Il me paraît essentiel de définir la mondialisation, ce phénomène est défini par le Fond Monétaire Internationale (FMI) comme «l'interdépendance économique croissante de l'ensemble des pays du monde, provoquée par l'augmentation du volume des transactions transfrontières de biens et de services, ainsi que des flux internationaux de capitaux et [...] la diffusion accélérée et généralisée de la technologie ». Il faut ajouter que la mondialisation s’est accélérée grâce au progrès technologique après la 2nde guerre mondiale. Par cette simple définition l’idée d’exclusion de l’Afrique paraît être difficile.
Il est vrai qu’aujourd’hui ce continent, peuplé d’un milliard d’individus, parait être en dehors de la mondialisation du fait de sa pauvreté, c’est d’ailleurs pour cette raison que l’on évoque souvent l’Afrique comme un continent en marge. Mais serait-il possible qu’au contraire l’Afrique participe à la mondialisation sans pour autant en être un acteur ? En d’autres termes est-il possible que l’Afrique subisse la mondialisation plutôt que d’en tirer profit ?
Dans un premier temps nous verrons que la mondialisation n’est pas une chose évidente pour l’Afrique puis dans une deuxième partie nous aborderons les tentatives d’intégration de ce continent dans ce processus mondial.
I. Une mondialisation qui n’est pas évidente
A. Une Afrique en marge de la mondialisation
• Afrique Sub-Saharienne représente 14,5% de la population mondiale→ ne représente que 2,3% du PIB mondiale en 2006
• Les échanges mondiaux s’accroissent, la part du continent africain dans les échanges ne finit pas de s’amenuiser passant de 5% en 1950 à 2,4% en 1970 puis à moins de 1,8% en 2000
• Causes : F.Bakoup→Politiques non coordonnées et non orientées Pauvreté de certains Etats
• Statistiques à relativiser : grande partie de l’activité économique réelle pas enregistrée
• Instabilité politique
B. « Des mondialisations africaines », Anne Volvey
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