L'agriculture en france fin xixeme jusqu'en 1914
Le chemin de fer change la vie des agriculteurs en désenclavant les campagnes. Le train apporte les engrais, emporte les denrées agricoles (céréales. vins), facilite la spécialisation et la production en masse par l'élargissement des marchés (le vin dans le Languedoc). Il y a une densification du réseau routier a la fin du 19eme siècle et toutes les petites villes ou presque sont peu a peu reliées au reste de la France. Le Plan Freycinet de 1878 raccorde le réseau principal aux autres préfectures et assure une plus grande intégration nationale. Entre 1850 et 1914, la longueur des lignes des chemins de fer passe de 3,000 à 40,000 km.
La régularité et la vitesse des transports déterminent les expéditeurs à élargir l’étendue de leur marche, et donc augmenter leur production. Les marchés locaux s’étendent dans un premier temps aux grandes villes proches, puis Paris pour atteindre toute la France.
2) Relevez dans les documents 1 et 2, les signes d’une influence du mode de vie urbain sur les campagnes
L’insertion de la société agricole dans la société globale se réalise par l’expansion et la création de nouveaux commerces dans les villages : banques, courtiers, commerces divers – pour répondre aux différents besoins de l’économie florissante. L’agriculture entre dans le cycle de l’économie monétaire. Elle abandonne son système d’organisation traditionnel et passe à un modèle dynamique conçu pour la croissance.
3) Sur quels points se distingue l’agriculture dans l’Oise et en Corse ?
A la fin du siècle et au début du 20ème apparaîtront de nouvelles industries motrices avec le développement des secteurs de la seconde révolution technique. Alors que la métropole Française bénéficie visiblement des progrès et inventions de l’industrialisation, le développement de la Corse reste limitée sur ce plan.
4) Quel lien peut-on faire entre le document 4 et la seconde industrialisation ?