L'apologie de socrate partie
Premier discours, partie 7, question du chef d’accusation de l’introduction des nouveaux dieux dans la Cité par Socrate (26b-28a)
Topos :
Topo de l'oeuvre : Socrate est un philosophe de la Grèce antique (-470 à -399), considéré comme l’un des précurseurs de la philosophie morale et politique. Il n’a cependant laissé aucune œuvre écrite parce que sa méthode elle-même laissait l’auditeur sur sa fin. Il cherchait en effet à pousser son adversaire dans tous les retranchements de ses contradictions, il préfère le dialogue car les écrits sont eux souvent mal interprétés et l’auteur ne peut donc pas les défendre ; sa philosophie s’est transmise par l’intermédiaire de témoignages indirects (en particulier par les écrits de ses disciples Platon et Xénophon) Socrate ne délivre pas d’idéologie mais une méthode d’instruction. En l’an 399 avant notre ère, une accusation capitale fut lancée contre Socrate : elle entraîna sa condamnation puis sa mort. Il avait alors 70 ans. C’est à cette accusation qu’est censée répondre « l’Apologie de Socrate » de Platon.
Topo du passage : L’acte d’accusation prétend que Socrate ne reconnaît pas les dieux de la Cité et introduit des divinités nouvelles. Socrate demande à Mélétos d’éclaircir son propos. Socrate après s’être défendu des anciennes accusations qui sont des préjugés à son encontre se défend des nouvelles accusations. On l’accuse d’hérésie et d’athéisme, ce qui est contradictoire, c’est alors sur ce principe que Socrate met en place ça défense.
Lecture :
Problématique :
L’accuse-t-on de prêcher l'existence de divinités différentes de celles adorées à Athènes, ou bien d'affirmer que les dieux n'existent pas ? En un mot, l'accuse-t-on d'hérésie ou d'athéisme ? Pourquoi quelqu'un qui ne possède aucune doctrine se trouve inculpé pour corruption de la jeunesse ? La mission divine de Socrate : transmettre ses connaissance gratuitement et amener autrui à