L'art en sait il plus sur l'homme que la sciences ?
En 2007, l'exposition de la population française aux rayonnements ionisants liée au diagnostic médical a augmenté de 57 % par rapport à 2002
Tous les patients ne sont pas égaux face à une image médicale. La taille et la corpulence de l'individu comptent beaucoup : pour un nourrisson, le radiologue aura besoin de doses beaucoup plus faibles que pour un adulte. De plus peu de gens savent que selon le service d'imagerie où l'on réalise les examens, il peut y avoir des différences de radiation. Pour une radio des poumons, il peut y avoir un facteur de un à dix et de un à trois pour un scanner.
Limiter les risques chez les praticiens
La protection contre le rayonnement X est impérative, tant par la prévention collective (vérification périodique des appareils, formation à leur utilisation, délimitation et signalisation des zones d’émission, écrans de protection…) que par la prévention individuelle (dosimétrie, surveillance médicale renforcée, port d’équipements de protection…). Le port de protections individuelles (gants, lunettes, tablier plombés...) complète les mesures de prévention collectives précédentes en réduisant considérablement l’intensité du rayonnement. Les opérateurs doivent avoir des vêtements de protection pour chaque personne travaillant en zone contrôlée, adaptés à leur morphologie. Il est également préconisé d’avoir à disposition des lunettes en verre plombés, des caches thyroïdes et des gants plombés lorsque l’exposition des mains ne peut être évitée, par exemple si la présence auprès du patient en radiologie médicale est nécessaire (examens spécifiques, …). Les travailleurs de catégorie A ou B (Plus exposés) bénéficient de mesures de prévention renforcées : surveillance médicale renforcée (examen au moins annuel et fiche d’aptitude), formation obligatoire aux risques liés aux rayons X, surveillance post-professionnelle pour les travailleurs de catégorie A. Les femmes enceintes doivent être retirées d’un poste