L'art nous fait il connaitre le réel
Il est la manifestation de l’essence, du concept, ce qui est, car l’artiste exprime par le biais de l’art, des émotions, des pensées : bien qu’étant une réalité matérielle (il y a une peinture réelle, ou n’importe quel support), l’œuvre transcende la simple réalité matérielle ; il s’agit d’une pièce spirituelle car d’elle émane, non pas la simple répétition d’un quotidien monotone mais bien la une purification des idées de ce dernier.
De manière plus proche du sujet (les personnes), Freud envisage l’art comme un défouloir humain, qui sert d’exutoire, aussi bien à l’artiste qu’au spectateur. En effet, l’artiste (que Freud considère comme un névrosé !) a le moyen d’exprimer dans l’irréel ce qui le préoccupe dans le réel ; c’est un rejet, ou une affirmation « hors du monde » de la volonté de l’artiste ainsi son sentiment peut se libérer, mas afin de ne pas « gêner » le réel, il se libère ailleurs, dans l’art
Enfin l’art est un régulateur des peurs et désirs d’une société ; il vient canaliser cette dernière en fonction des normes et valeurs qu’elle s’est imposée. Ainsi, l’art tend à sublimer le « bon » le « bien » par de multiples allégories, en faisant passer une représentation positive, mais tend à sanctionner sévèrement ce qui sort du cadran, des normes sociétales. On observera ainsi, dans les productions artistiques, des nombreuses catharsis, venant condamner le non suivi des normes, l’attitude anti-morale établie par la société.
Elle leur procure du plaisir, elle est une « promesse de bonheur » (selon la formule de Stendhal), elle stimule leur réflexion, leur créativité. Pour Nietzsche, l’art s’adresse aux artistes, à des spectateurs qui sont eux-mêmes créateurs, et non à un public passif. Shakespeare, Goethe, Stendhal expriment ce grand art, qui s’oppose à celui de Flaubert ou de Schopenhauer.
L'art ressort de l'irréel
C’est ce qui fera dire à Nietzsche que « l’art est aussi nécessaire que le bouffon » : cette