L'art
Être heureux est ce satisfaire tous ses désirs ?
L'opinion général répondrait immédiatement que bien évidemment le bonheur est accessible à travers la réalisation des désirs. Des philosophes tels que Schopenhauer ou Épicure soutiennent cette idée avec cependant certaines nuances. En effet la réalisation de tous le désirs n'est pas forcément le chemin qui mène au bonheur. Si ce n'est la satisfaction des désirs, qu'est ce qui nous mène alors au bonheur ?
La réalisation des désirs, dans l'opinion public, apparaît comme le chemin qui mènerait au bonheur. Il est vrai que dans notre société, le premier jugement porté sur une personne porte sur son statut social, sa réussite sociale. Combien de fois a-t-on pu entendre : « si j'obtiens ceci, j'aurai réussi ma vie, je serai enfin heureux » ? Le bonheur est donc très lié à la satisfaction des désirs, dans les mentalités actuelles. Il semble correspondre à un bon statut social : soit la richesse, la célébrité ou être marié et avoir des enfants. Le désir d'indépendance et d'émancipation chez les jeunes, lorsqu'il est satisfait, est une source de contentement, car cela caractérise l'obtention d'une certaine « liberté » de choix. Ainsi, satisfaire ses désirs rime souvent pour la plupart des personnes avec bonheur.
De plus, la satisfaction des désirs permet de mettre fin à la souffrance. Cette souffrance proviendrait selon Épicure du manque de l'objet désiré. Imaginons une personne qui n'a aucune relation amicale. Celle-ci souffre de la solitude, et d'un certain mal-être. Ce manque pourrait être comblé par la rencontre d'amis. La souffrance éliminée, cette personne pourrait alors