L'astrolabe

489 mots 2 pages
L’astrolabe

L'astrolabe (du grec astrolabus signifiant "instrument pour prendre la hauteur des astres" se compose d'un disque gradué en degrés (rapporteur) avec un bras tournant attaché à son centre, l'alidade, ce qui permet de représenter le mouvement des étoiles sur la voûte céleste. Le principe de sa construction est connu depuis l'époque grecque ; mais son utilisation courante n'a été répandue que par les astronomes de l’Islam, à partir du VIIe siècle. D'usage limité pour les observations astronomiques, il sert surtout pour l'astrologie et le calcul de l'heure le jour par l'observation du soleil ou pendant la nuit par l'observation des étoiles. Ce fut le principal instrument de navigation depuis le XVIe siècle jusqu'au XVIIIe siècle, dans sa forme simplifiée, "l’astrolabe nautique".

‎‎L'astrolabe atteint l'Europe vers 970, par l'intermédiaire du moine Gerbert d'Aurillac, qui le ramena d'Espagne, d'où il rapporta nombre de connaissances scientifiques transmises par les Arabes. Pendant ‎trois siècles on se contenta de les importer. Les Musulmans, sachant combien les Chrétiens ‎recherchaient leurs articles, en fabriquaient tout spécialement pour l’exportation qu’ils ornaient ‎d’inscriptions latines.
La marque 0° sur le cercle est alignée avec l'horizon. L'alidade pivote sur son axe et est pointée vers le soleil ou une étoile afin de lire l'angle représentant la hauteur du soleil ou d'une étoile majeure connue par rapport à l'horizon, sur les repères du disque. L'astrolabe se tient verticalement à la main par un anneau ; les astres sont visés en tournant le viseur jusqu'à ce que l'un d'eux soit vu par les deux bouts. La valeur en degrés obtenue par le viseur sur l'arc peut être convertie en degrés de latitude du point d'observation. Si une étoile, ou tout autre corps céleste, est visé à l'extrémité du bras mobile, la position de l'étoile peut être lue (« prise ») sur le cercle gradué. L'étymologie grecque du nom provient de cette action : astro = étoile,

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