L'audit des stocks
Désormais, le commissaire aux comptes doit s’assurer que les diligences prévues par les NEP sont appliquées. L’approche d’audit doit se faire de façon intégrée, et ce, quelque soit le cycle audité.
Dans cette première partie, nous détaillerons les NEP essentielles à la démarche d’audit des stocks.
A - NEP 200 – Les principes d’audit
I - Principe général
Cette norme a pour objet de définir les objectifs et principes généraux d’une mission d’audit des comptes.
Le commissaire aux comptes doit faire preuve d’esprit critique. Il exerce son jugement professionnel afin de pouvoir délivrer, par le biais de sa certification, une assurance aux tiers. Il s’agit d’un niveau d’assurance élevée mais non absolue.
Pour obtenir l’assurance recherchée nécessaire à la certification des comptes, le commissaire aux comptes cherche à tendre vers un risque d’audit suffisamment faible.
Le risque d’audit se compose du risque d’anomalies significatives et du risque de non détection : - L’anomalie significative se définit de la façon suivante : « information comptable ou financière inexacte, insuffisante ou omise, en raison d’erreurs ou de fraude, d’une importance telle que, seule ou cumulée avec d’autres, elle peut influencer le jugement de l’utilisateur d’une information comptable ou financière ». Identifier ce risque conditionne la pertinence des travaux menés. Le risque d’anomalies significatives se subdivise en risque inhérent (propre à l’entité elle-même) et en risque lié au contrôle (risque qu’une anomalie significative ne soit pas détectée par le contrôle interne). - Le risque de non-détection est propre à la mission d’audit : il correspond au risque que le commissaire aux comptes ne détecte pas une anomalie significative.
Plus le commissaire aux comptes évalue le risque d’anomalies significatives à un niveau élevé, plus il met en œuvre des