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L’autobiographie peut-elle dire le vrai ?

Lorsqu’un lecteur se décide à lire l’autobiographie d’un auteur, par pure curiosité ou pour un travail de recherche quelconque, il est toujours en proie à de sérieux doute, et suspicieux, en vient toujours à se demander s’il est vraiment possible que le récit qu’il fait de sa vie puisse être vrai et authentique.
La question est donc posé dans le silence de l’esprit ; « l’autobiographie peut-elle dire le vrai ? ».
L’autobiographie peut-être synonyme de vérité, dans la mesure où, d’une part le récit se fait à la première personne l’auteur, le narrateur et le personnage principale ne faisant qu’un, d’autre part il est établi dès le début un « pacte autobiographique » : véritable contrat d’authenticité sur lequel le récit est fondée, enfin l’objectif principal de l’autobiographie, qui est celle de la « mise à nu » de l’auteur à des fins constructives nous permettent à nous lecteur de croire en la véracité du récit.
Cependant, certains problèmes se posent quant à l’écriture de soi, posant ainsi des limites, quelques manques et certaines lacunes au genre autobiographique, d’abord celle de la mémoire ; la distance séparant « l’évènement » du « moment de l’aveu » poussant l’auteur à la recherche pouvant conduire à la création de fait ou à l’inverse une sélection de souvenir passant des années sous silence, ensuite, la peur du jugement de « l’autre » incitant l’auteur à se flatter plutôt qu’à se comprendre, enfin l’impossibilité évidente de contenir toute une vie dans un seul livre.

L’autobiographie est un mot qui, dans l’imaginaire collectif, va de pair avec la notion de vérité du fait de son étymologie composé de trois racines grecques graphein (écrire), auto (soi- même) et bio (vie). Le récit se fait donc naturellement à la première personne.
Le lecteur à ainsi la preuve que l’auteur ne parle pas d’un personnage fictif mais de lui-même ; un personnage réel.