L'automédication
Elle couvre les symptômes tels que fièvre, douleur, toux, ou fatigue mais aussi des maladies : rhume, rhinite, bronchite, brûlures d’estomac, insomnie...
Les médicaments à prescription médicale facultative non remboursables délivrés sans ordonnance représentent 8% du marché pharmaceutique en valeur et 17% en unités.
Situation en France et en Europe
Le marché de l’automédication en France se distingue de celui des pays voisins européens, par sa faible importance, en valeur comme en volume, et par sa faible dynamique (France : 6,7%, Royaume-Uni : 19,5%, Belgique : 14,5%, Allemagne : 14%).
Il est assez paradoxal de constater l’écart entre les chiffres de vente des médicaments disponibles en automédication et les comportements déclarés par les Français. En effet,
80% des adultes déclarent avoir utilisé des médicaments sans avoir recours à une consultation chez le médecin (source : enquête Afipa- Sofres 2001). L’automédication est en baisse depuis 1960 et elle est appliquée essentiellement aux nourrissons et aux jeunes enfants. Les femmes ont plus recours à l’automédication que les hommes (Credes 1996). On note quand même une augmentation progressive chez les adultes de 40 à 79 ans.
Cadre règlementaire
Les médicaments à prescription médicale facultative:
On les appelle aussi les médicaments « hors liste ». Ils ne nécessitent ni ordonnance ni restriction mais peuvent être tout de même prescrits par un médecin. Ils sont classés dans cette catégorie car ce sont des produits à toxicité modérée en cas de surdosage comme d’emploi prolongé.
Ils en existent 2 catégories: - Les médicaments « conseils »: ils sont prescrits par les pharmaciens aux malades qui demandent