L'economie nationale internationale et régionale
En 2011, le produit intérieur brut (PIB) croît au rythme de 1,7 % en euros constants, comme en 2010, après la forte récession de 2009 (− 3,1 %). L’activité retrouve ainsi un niveau comparable à celui d’avant la crise de 20082009. La production industrielle ralentit (+ 2,0 % après + 4,8 % en 2010) : elle demeure inférieure de 5,5 % à son niveau de 2007. La branche énergie-eau-déchets (− 3,9 %) est le principal facteur du ralentissement, en raison du climat particulièrement doux en 2011. La production des branches de services principalement marchands progresse au même rythme qu’en 2010 (+ 2,4 % après + 2,3 %). Enfin, après trois années de recul, la production dans la construction renoue avec la croissance (+ 1,5 % après − 5,2 %)
La croissance zéro continue. Le produit intérieur brut (PIB) de la France devrait stagner aux troisième et quatrième trimestres de cette année, alors que l'Insee tablait en juin sur un redémarrage progressif (+0,1% puis +0,2%). Cela porterait à cinq le nombre de trimestres consécutifs de croissance zéro, une situation totalement inédite depuis l'après-guerre.
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L'Allemagne, elle, s'en sort mieux: elle enregistre une croissance de +0,3%, soit un peu meilleur qu'attendu. Les économies française et allemande continuent de diverger. Au premier trimestre 2012, la croissance a été nulle en France tandis qu'elle progressait de 0,5 % outre-Rhin.
b. Le chômage
Le taux de chômage au plus haut depuis 1999. Le taux de chômage devrait atteindre 10% de la population active en métropole au 3ème trimestre (10,4% DOM compris), comme en 1999, et 10,2% fin 2012. En juin, l'institut national de la statistique estimait que 9,9% de la population active en France métropolitaine serait au chômage d'ici à la fin de l'année. Au 2ème trimestre, ce taux, calculé selon les normes du Bureau International du Travail, s'est établi à 9,7% en France métropolitaine (10,2% pour la France entière). + 235 000