L'efficacité du discours politique
Anaëlle Picard
« Un bon discours politique ne doit émettre que des idées avec lesquelles tout le monde est déjà d’accord avant ! » a dit Coluche. Cette citation montre bien la complexité du discours politique. Tous les présidents doivent s’exercer au discours politique, à la prose de parol dans certaines circonstances : Georges Pompidou, François Mitterand, Barack Obama, Adolf Hitler,…
L’efficacité d’un discours politique repose sur certains critères. Un personnage politique doit séduire son auditoire ; la présentation repose tout d’abord sur les vêtements portés doivent être neutres et plus ou moins sombres. Le discours politique se doit d’être simple, de 1000 à 1500 termes, lent avec des phrases courtes et des mots simples. Pour toucher un public, il est nécessaire d’évoquer des valeurs qui puissent être partagées mais surtout comprises par le plus grand nombre. Il faut donc chercher ce qui rassemble le plus de personnes et réfléchir à la manière la plus accessible de les présenter. Cette accessibilité du discours passe entre autres par le vocabulaire employé et à la structure des phrases. Sa construction doit être rigoureuse, ponctuée de jalons (« dans un premier temps », « résumons »,...), rythmée et avec un certain accent. Le discours peut changer selon l’auditoire, le contexte du discours, les raisons. Il doit suivre un certain déroulement : l’accroche, la diction, la promesse,…
Afin que l’auditoire s’identifie et partage le discours politique il faut qu’il sente l’aspect personnel qui peut se traduire par des anecdotes, par des relances d’attention (des interpellations), des coupures de rythmes, des preuves tangibles pour soutenir les arguments énoncés par le politique et une conclusion. Barack Obama sait faire vibrer son auditoire : pour cela, il ponctue ses discours de petites histoires simples et émouvantes. Ses messages sont ponctués d’espoir, de ferveur, de sincérité. Sa promesse est celle d’un monde meilleur