Le temps et l’espace sont sans doute les mots qui montrent l’évolution d’un concept en fonction des mutations qui se réalisent dans une mentalité. Cependant, cette évolution du concept est aussi le progrès de l’expérience et du progrès du savoir scientifique. En outre, l’entendement de ces deux notes révèle un paradoxe. Celui-ci est lié au fait qu’elles sont souvent considérée dans leur relation a une expérience spontanée de chacun. Mais avant d’analyser un quelconque problème relatif à ces notions, donnons-en quelque définition générales.

A/ L’espace

Sur la base du latin spacium, l’espace est assimilé à l’étendue libre, en particulier le lieu destiné à la promenade. De même on parle de l’apse de temps pour dire l’espace de temps. Dans le langage courant de même que chez Descartes, l’espace prend la signification de l’étendu. C’est alors le lien plus ou moins exactement délimité et dans lequel se situe ou peuvent se situer certaines choses. On dit alors un vaste ou un petit espace. C’est l’exemple de l’espace qui sépare deux maisons mais qui en sus admet un pluriel. Au sens géométrique et philosophique l’espace indique le milieu caractérisé par cinq propriétés : Continuité, infinité, trois dimensions, isotopie et homogénéité. C’est l’espace caractérisé par la simultanéité et l’extériorité de ses parties. Autrement dit, c’est le milieu dans lequel nous nous situons et situons les objets, pour leur localisation à toute perception externe, réel, ou possible (les corps doués d’étendu). Il faut aussi retenir un espace concret qui est l’espace visuel, tactile ou vital. C’est aussi par analogie la durée, exemple l’espace d’une nuit…

B/ Le Temps

Du Latin Tempus, Temporis, le temps renvoie à la partie de la durée. C’est le moment (les heures du matin, du soir…). Le temps c’est aussi l’époque favorable