L'espionnage industriel
* Tout d’abord un climat social apaisé au sein de l’entreprise constitue un frein efficace aux fuites d’information car 9 fois sur 10 se sont les salariés qui sont à l’origine des fuites. Il faut les sensibiliser puisque se sont eux qui détiennent l’information.
Pour cela il existe des formations où les formateurs apprennent par exemple aux assistantes lorsqu’elles répondent au téléphone et que le directeur est en déplacement pour la journée à un salon professionnel de se contenter de répondre qu’il n’est pas disponible.
Ces formations sensibilisent également les salariés sur le risque d’internet et notamment des réseaux sociaux professionnels puisque sur ces réseaux certains cadres indiquent les projets sur lesquels ils travaillent, les noms des chefs de projets, les budgets alloués et même certains détails technologiques, en vue de donner de la valeur à leur profil sans se rendre compte de l’importance des informations qu’ils diffusent . * Il faut également apprendre à dompter la technologie : * Renforcer les systèmes d’informations (cryptage, mots de passe...) * Les outils technologiques facilitent la circulation, pour le meilleur et pour le pire... en effet pendant un voyage d’affaire un cadre qui prête sa clef USB peut se faire absorber l’intégralité de ses dossier, c’est pourquoi certaines entreprises, dans le cas de déplacements sensibles, vont jusqu’à imposer de partir avec un ordinateur vierge sur lesquels le collaborateur n’emporte que le strict nécessaire. * * Retenir et cloisonner l’information : * Trier les données, hiérarchiser l’information de la société en 3 parties : celle qui est accessible au public, celle qui peut circuler dans l’entreprise et celle qui doit rester confidentielle * Limiter l’accès : chacun ne doit avoir accès qu’à l’information dont il a besoin quotidiennement (ex : la RH n’a pas besoin de toutes les données financières