Albert Camus écrivain dramaturge du XXe siècle conçu en 1942 le roman l’étranger. L’extrait étudié est dans la 2e partie au chapitre 4 de l’œuvre. Meursault est assis et reste indifférent à la plaidoirie de son avocat qui fait tout pour essayer de l’innocenter. Nous allons nous demander comment le plaidoyer de l’avocat de Meursault provoque son détachement. Pour cela nous verrons dans un premier temps que Meursault est étranger à son procès. Et pour finir le plaidoyer caricatural (grotesque). Tout d’abord, nous allons voir comment Meursault est étranger à son procès. Meursault à l’impression d’être exclu de son procès du fait que son avocat se substitue à lui en parlant à sa place et en utilisant «je ». Tout cela l’étonne et le donne l’impression qu’ils veulent comme le dit Meursault dans l’extrait « l’écarter de l’affaire »et « le réduire à zéro et en un certain sens se substituer à lui». Meursault à une sensation d’impuissance, il a aussi l’impression que sa vie lui échappe comme il le dit «j’ai été assailli des souvenirs d’une vie qui ne m’appartenait plus», mais encore Meursault fait appel à une figure de style : la métaphore « j’ai eu l’impression que tout devenait comme une eau incolore où je trouvais le vertige » cela laisserait paraître que tout est devenu trouble et qu’il a fait un malaise. Meursault est très peu intéresser par son procès, en effet les discours narrativisé surtout présent dans le deuxième paragraphe et les discours indirects libre montrerait le désintérêt de Meursault à l’égard de son procès. Mais encore la sensation d’exclusion, la mise en scène, la longueur du discours de l’avocat et la chaleur sont les raisons pour lesquels il se détache