L'europe des nations
I/ Unification allemande et italienne :
Le printemps des peuples a vu se dissiper les espoirs unitaires, mais le désir d'unification perdure.
Si les révolutions ont échoué c'est à cause des divisions au sein des nationalistes. On veut y mettre fin pour pouvoir battre l'Autriche, qui est l'ennemi commun à l'Allemagne et l'Italie. Tous les nationalistes ont compris qu'ils devaient défaire militairement l'Autriche.
L'unification par le haut :
C a d par les élites. On assiste à un nouveau processus : la collaboration entre l'élite bourgeoise et les hommes aux pouvoirs, tout en écartant les agissements du peuple. On veut réaliser l’unité sans le peuple.
Ces 2 états se renforcent :
- modernisation économique car il faut être riche pour financer l'effort de guerre.
- modernisation politique : il faut rallier les élites bourgeoises libérales : on rétablit une constitution en Allemagne et on ne modifie pas celle en Italie.
- modernisation diplomatique et militaire pour affronter l’Autriche.
- populariser l’idée d’une unité : des sociétés nationales sont fondées : en Italie est créée la « Société Nationale » avec pour slogan « indépendance, unité et maison de savoir ». En Allemagne, « L'union nationale allemande ».
Dans les 2 cas, l'union se fait du couple dirigeant : en Italie Victor-Emmanuel/Cabourd (1er ministre) et en Allemagne Guillaume1er/Bismarck. De plus ils cherchent le soutient d'une élite nationaliste.
La marche à l'unification :
L'Italie s'est assuré du soutient de la France. Napoléon III promet une aide militaire en échange de Nice et de la Savoie. L'Autriche leur déclare la guerre en 1859 et en juin lors des batailles de Magenta et Solfelerino les troupes italiennes et françaises sont victorieuses. Napoléon III lâche les italiens et signe la paix avec l'Autriche. Le Piémont à récupéré la Lombardie et les états du centre mais il manque la Vénétie, les états du pape et le sud. Pour prendre le sud on