L'horloge, lecture méthodique, baudelaire.
Thème : La fuite du temps (Même sujet pour « l’ennemi » , « chant D’automne », « spleen » « Gout du néant ») Vision pessimiste de la vie (Personnification du temps, faisant de la mort notre destinée commune)
1/ Une présentation dramatique du temps
La dramatisation s’opère d’abord par une présence obsessionnelle de la fuite du temps :
Rythme : Six strophes, 24 vers (référence au 24h d’une journée), qui sont des quatrains (référence au quart d’heure d’une heure) Présence obsédante du vocabulaire de l’horlogerie :
- le cadran solaire évoqué par une métaphore « Horloge ! dont le doigt nous menace » (V.1-2), le doigt représentant l’unique aiguille du cadran.
- La Clepsydre, qui agit comme un sablier et donne la notion de compte à rebours « la Clepsydre se vide » (V.20)
-l’évocation des sonneries plus modernes avec « Tantôt sonnera l’heure »
Evocation des différentes unités de temps « Instant » au vers 7, « La Seconde » au vers 9, « les minutes » au vers 15 Puis des unités globales : « le jour » et la « nuit » au vers 19, et « saison » au vers 8. Ainsi l’auteur donne l’impression que tout le monde est englouti (notion déjà évoqué dans Le Gout du Néant) Différente image évoque la notion de fuite du temps La sylphide représente la femme et le plaisir, et est une créature aérienne, « Le Plaisir vaporeux fuira vers l'horizon ; Ainsi qu'une sylphide » le plaisir et la femme finissent toujours par partir La coulisse représente l’envers du décor, l’homme joue la comédie de la vie sur scène, et retourne à son, véritable état, l’obscurité de la coulisse qui désigne les ténèbres et la mort. La fréquence des adverbes de temps Certains expriment la proximité de la mort : « les vibrantes douleurs/ se planteront