La place des paradis artificiels dans la création artistique au XIXème siècle.

Au XIX siècle, avec la colonisation des pays orientaux par les Français et les Anglais, on assiste à l’importation en Europe de produits jusqu'à lors inconnus. Parmi ces produits, deux substances l’opium et le haschich vont nous intéresser plus particulièrement car elle rentre dans le cadre de la création artistique.
OUI, A DEVELOPPER Rappelons que ces substances sont des drogues, autrement dit des substances psychotropes naturelle ou synthétique, qui conduisent au désir de continuer à la consommer pour retrouver la sensation de bien-être qu'elle procure. Elles sont capables d'altérer une ou plusieurs activités neuronales et/ou de perturber les communications neuronales. La consommation de drogues par l'homme modifie ses fonctions physiologiques ou psychiques, ses réactions physiologiques et ses états de conscience. Ces drogues touchent donc au mental de ceux qui les consomment et ceci est particulièrement intéressant chez les artistes car leur outil de travail est leur imagination, leur intelligence et donc leur mental, si quelque chose influent donc sur la source même de leur inspiration et leurs création il est donc important de s’y intéresser.
C’est pourquoi nous avons choisis le XIXème siècle car c’est l’époque où se répande ces substances, poétiquement baptisé par Baudelaire « paradis artificiels » car elles invitent a une certaine sorte d’élévation provoque par quelque chose de non-naturelle pour l’homme (car l‘accès au paradis est dans notre culture et l’imaginaire collectif naturellement la mort).
C’est à cette époque que les drogues sont donc le plus en phase avec la littérature européenne, de nombreux écrivains connus de cette époque ont fait usage de ces psychotropes par curiosité artistique. Ils voyaient dans ces nouveaux produits une nouvelle source de stimulation de l’imagination, et dans les voyages imaginaire causé par la consommation de ces « paradis » une possible