L'occident : création politique qui ne peut dépasser ses nationalismes?
Depuis environ deux siècles les politiques mondiales, en particulier l’Occident, s’organisent ou se désorganisent sous le signe de la Nation. Mais aujourd’hui dans un monde ancré dans la post-modernité, où toutes les cultures semblent se mélanger, où chaque individu tente de se créer une identité propre à partir d’éléments non-conventionnels, qu’en est-il de ce nationalisme et des passions idéologiques qu’il transporte? A la création de ces Nations l’utilisation de faits banals incrustés dans la quotidienneté des individus a servi à réunir ces individus en une communauté censée leur ressembler. Mais aujourd’hui les éléments de cette quotidienneté individuelle sont bien plus nombreux et peuvent différer d’un individu à un autre; les politiques occidentales peuvent-elles alors continuer l’utilisation de symboles qui ne semblent plus rapprocher les personnes entre elles ; les Etat-Nations, ayant assis leur pouvoir sur cette capacité d’identification que leur conféraient ces idéologies empruntées, sont-ils en danger? Peuvent-ils encore unir les individus sous un même drapeau ou bien les frontières de chacune de ces Nations sont-elles devenues trop poreuses? L’Occident peut-il exister sans l’idée de nation? Dans la première partie l’histoire de la construction des Etat-Nations (l’exemple de la France et de l’Allemagne seront évoqués) sera développée afin de tenter de définir ce qu’est un Etat-Nation, quels sont les éléments qui le composent et comment s’organisent-ils entre eux. Différentes propositions selon lesquelles le sentiment nationaliste serait indispensable voir naturel à l’individu seront abordées dans la seconde partie . Et enfin dans la troisième partie la possibilité que l’Occident survive malgré la chute du nationalisme tentera d’être justifiée.
La période à laquelle le nationalisme serait devenue la figure de proue