L'odyssée, conception du bonheur chez les phéaciens
Intro :
L’odyssée d’Homère composé après l’Illiade se présente en XXIV chants. Les treize premiers chants, relate de l’épopée d’Ulysse, suite à son départ de Troie. Au terme du chant V Ulysse atteint la Phéacie après une longue route sur la mer déchaînée. Il est alors recueillit par Nausicaa la fille du roi des Phéacien, c’est alors que nous découvrons ce peuple généreux et heureux.
Mais quelles sources de bonheur découvrons nous chez les Phéaciens ?
Dans une première partie nous verrons, que les Phéaciens sont un peuple insouciant, aimant les plaisirs des jeux, les joies de la fête et profitant de leur richesse. Nous verrons ensuite que malgré cette insouciance, les Phéaciens craignent les Dieux et pour cette raison, les respectent. Ils font ainsi de nombreux sacrifice aux Dieux.
1ere partie :
Les Phéaciens sont un peuple vivant sur des terres extrêmement riches : « ni l’été ni l’hiver les fruits ne font défaut, toute l’année les arbres donnent, et sans relâche » lignes 117/118 chant VII. Ils ne manquent pour ainsi dire jamais de biens et peuvent vivre dans la tranquillité absolue sans craindre les pénuries. Ils ont alors développés un grand talent pour la danse, le chant et les jeux. Ces divertissements sont pour eux, source de plaisir et leur apportent du bonheur. Contrairement à certains peuples, les Phéaciens, ne sont pas réellement dans l’obligation d’user leur corps au travail. C’est pourquoi, ils ont la possibilité de développer leurs muscles pour des activités plus ludique, et agréable. Les Phéaciens prennent autant de plaisir à pratiquer les jeux, qu’à l’admirer. Ils se pressent effectivement par milliers afin de regarder des athlètes concourir : « on gagna l’agora; la foule, des milliers de gens, suivit » ligne110 chant VIII.
De plus, les Phéaciens sont d’excellents rameurs, et naviguent avec une étonnante rapidité et agilité : « Sa course était égale et sûre ; et l’épervier