L'oisiveté est mère de tous les vices
L’oisiveté est l’état de celui qui ne fait strictement aucune activité. Elle se confond avec l’idée de la paresse et de l’inutilité, puisqu’un individu oisif est un individu qui ne fait rien. Dans le contexte de la société, et sachant que ce mot a une connotation péjorative, nous pourrions résumer cela en un mot : « le chômage ».
Le nom « mère » n’est ici, en effet, pas employé à un sens propre, mais laisse plutôt le lecteur deviner que ce terme signifierait le fait que tout être confronté à l’oisiveté sombre obligatoirement dans de mauvais actes, dans « tous les vices » ; en effet, l’auteur introduit dans ce proverbe une idée de suite de générations à travers ce mot (mère), et c’est de cette idée là que l’on comprend qu’il y a une descendance entre l’oisiveté et les vices.
En quoi, alors, y aurait-t-il relation entre l’oisiveté et les vices ? En quoi tous les maux, tous les péchés, tous les dérèglements, toutes les bassesses, toutes les immortalités, toutes les corruptions seraient descendants de l’oisiveté ?
Tout d’abord, il faut affirmer que toute société, n’est pas contrôlée par l’Homme, mais, et uniquement, par son activité ; ce qui est contraire à l’oisiveté. L’oisiveté est donc un obstacle au contrôle de la société.
Nous savons aussi que les mauvais actes sont part de l’unique chose qui ralentisse l’évolution d'un pays. En d’autres termes, l’oisiveté et les vices sont deux éléments caractéristiques d’une mauvaise avancée de la société.
Ensuite, nous pouvons exprimer le fait que, par le travail, tout individu acquiert le sentiment de son utilité sociale, et que, dans le cas contraire, c’est-à-dire le chômage, il ressent rapidement son inutilité, sa futilité, son inefficacité, et par conséquent, l’oisiveté.
En rapportant le premier paragraphe au deuxième,