Quel sujet n’est pas plus tabou que la formation d’un nouveau gouvernement ? En effet, cela fait bientôt 250 jours que nos politiciens débattent pour la formation d’un gouvernement. Nous avons bientôt battu le record détenu par l’Irak. Mais quid du rôle du roi dans tout ça ? Lui, non plus ne ménage pas ses efforts depuis de nombreux mois. Il tient parfaitement son rôle qui est de maintenir l’indépendance nationale et l’intégrité du territoire comme le dit l’article 91 de la constitution belge. Contrairement, à la Suède où le roi n’a que des fonctions honorifiques et de représentation, Albert II est quant à lui tenu d’intervenir et de lancer les différentes négociations. En temps normal, il nomme un formateur et puis son rôle s’arrête là. Mais cette fois-ci, il a débordé d’imagination concernant les différents noms épluchant ainsi tout le Larousse. Nous pouvons nous demander effectivement à quoi sert notre monarchie au 21 ième siècle et ses prérogatives doivent être réduites à un strict minimum. Bien entendu, chez nous ce sujet est beaucoup plus compliqué et est souvent lié à l’existence même du pays. En effet, nous verrons en quoi le roi est et peut rester le ciment de l’union du pays, mais aussi que celui-ci n’arrive plus à concilier les différentes demandes des politiciens d’une Belgique devenue artificielle.
Premièrement, si nous touchons aux derniers pouvoirs du roi : il n’aurait plus qu’un rôle honorifique alors que maintenant avec le peu de pouvoirs qu’il lui reste il peut encore servir d’arbitre , être neutre et être aux dessus des tensions communautaires et obliger les hommes politiques à la concertation afin de trouver la solution pour la constitution d’un gouvernement où personne ne sera ni gagnant , ni perdant.
Par la même occasion il est le point de convergence de « presque »tout un peuple. C’est vers lui que tous les regards se tournent dans l’espoir qu’il trouvera la « bonne personne » qui arrivera à démêler l’écheveau dans lequel le pays