L'école neoclassique
Dans la conception néoclassique et à travers le modèle de l’équilibre général et partiel qui sont considérés comme une référence essentielle de la théorie économique contemporaine, la firme comme on le montrera en détail par la suite, est une « firme point » et une « firme automate » en lui attribuant une approche en terme de boite noire Cela réduisait sa dimension véritable à un agent passif ayant des réactions prévisibles qui une fois appliquées ne peuvent changer que de façon mécanique avec le changement des données de l’environnement.
C’est avec cette conception simpliste et vieillotte qu’il fallait rompre pour rendre à l’entreprise sa dimension véritable et de lui donner plus d’importance et plus d’attention. c’est à cet objectif que, tout au long de la décennie 1980, la théorie économique s’est attachée, quelquefois en réactivant et redonnant vie à des hypothèses analytiques fort anciennes, mais qui n’avaient pas connu de suites véritables.
C’est aussi à rendre compte de ces démarches de la théorie économique pour donner à l’entreprise une représentation acceptable, c'est-à-dire qui fut à la fois réaliste et logiquement valide.
Ainsi, ce travail à pour but d’exposer les contributions majeures à la nouvelle théorie de la firme. La première partie est consacré à la présentation de ce qui a été jusqu’il y a peu de temps la théorie dominante de la firme. Il s’agit de l’approche par la théorie des coûts de transaction initiée par Coase et développée par Williamson, et dans une deuxième partie on va proposer l’analyse de la firme sous l’angle des rapports de propriété, ce sera l’occasion d’aborder les analyses néoclassiques aujourd’hui dominantes : théorie des droits de propriété et théorie de l’agence qui constituent la véritable nouvelle orthodoxie néoclassique en matière de la théorie de la firme. Il reste finalement à montrer dans une 3ème et dernière partie l’intérêt de ces approches économiques à