L'économie résidentielle
Depuis maintenant vingt ans, les seules activités créatrices d’emplois relèvent du secteur tertiaire. Autrefois considérées comme activités induites par l’industrie et l’agriculture, elle deviennent une branche motrice, souvent à même d’entraîner le secteur secondaire dans son développement. Au sein des activités tertiaires, les branches à forte productivité comme le tourisme, le transport, le commerce, les finances, ne sont pas celles qui créaient le plus d’emplois. Leur fonction de production est de nature quasi-industrielle. Mais les services, qu’il ne faut pas confondre avec le tertiaire, connaissent un développement important. Parmi eux, les services aux entreprises, les services aux particuliers, les services non marchands portent peut être une nouvelle économie construite sur la relation directe entre l’offre et la demande, une faible productivité, une économie dématérialisée. Celle-ci ne se réalise qu’avec une participation active de l’usager.
Le monde est engagé dans un vaste mouvement de restructuration de son économie qui remet en cause les conditions et les politiques les mieux établies. Parmi les changements à affronter, avant de savoir les réguler, les activités de services se trouvent au cœur du débat sur la difficile construction d’un nouveau modèle de développement.
Les activités tertiaires sont généralement définies comme un solde des activités industrielles et agricoles. En fait, le secteur tertiaire est l’ensemble des activités produisant des services : commerces, banques, assurances, hôtelleries, santé… Il s’oppose ainsi au secteur primaire qui produit des matières premières et au secteur secondaire qui les transforme en biens productifs ou en biens de consommation. Les services ne représentent qu’une partie des activités tertiaires.
Les services regroupent alors au sens de l’INSEE, les activités suivantes : services non marchands-enseignement, santé, défense, administration… et les