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L’écriture infirmière :
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outil de qualité des soins à développer

Martine Barbier a été directrice des soins au CHS de Navarre pendant neuf ans. Elle a publié des articles concernant l’analyse de La mobilité du personnel soignant : une décision centrale sur l’amélioration de la qualité des soins en octobre 2002, L’évaluation du personnel soignant ou comment garantir le sens et la cohérence de ce processus en juin/juillet 2003. Par la suite, elle a enseigné à l’IFSI de l’Aigle où elle a rencontré Claire Tessier-Hélie, cadre de santé, formateur à l’IFSI de L’Aigle et elles ont publié une analyse sur L’écriture infirmière : outil de qualité des soins à développer en août/septembre 2004 c’est-à-dire avant la réforme de 2006

Ces deux auteurs nous exposent la problématique du silence et du mal-être de la profession infirmière face à l’écrit. Elles nous expliquent d’où vient le problème et proposent à la fin des hypothèses pour améliorer l’image de l’écriture. Le discours oral reflète la profession infirmière, c’est une tradition mais les écrits infirmiers font dorénavant partie intégrante de l’activité soignante et sont de ce fait très réglementés.
Le dossier du patient est un outil de recueil, de mémorisation des informations médicales, administratives et des différents soins apportés au patient. Or l’écriture est une « contrainte » qui s’exerce sur le contenu du dossier de soins qui « préformate » les écrits. Il est attendu dans ce dossier une écriture lisible, factuelle, standardisée et fonctionnelle provoquant la peur de certains professionnels de santé qui ne maîtriseraient pas l’écriture.

Par ailleurs, les infirmiers ne disposent pas du temps de réflexion et d’analyse nécessaire pour retranscrire les soins relationnels donc ils privilégient les transmissions orales et n’écriront dans le dossier de soins que « les données purement