L'éloge de l'ombre de tanizaki et heart of darkness de joseph conrad
Dans l’œuvre l’éloge de l’ombre de Tanizaki on retrouve cette collision entre l’ombre et l’obscurité du Japon traditionel avec la lumière de l’Occident. Dans la nouvelle de Joseph Conrad – Au cœur des ténèbres, on observe aussi ce symbolisme important, celui de l’obscurité et de la lumière.
Tout d’abord il me semble intéressant à commenter les quelques mots que je viens d’évoquer. Ainsi le mot « l’ombre » figure dans le titre de l’œuvre de Tanizaki et par définition est une zone sombre. « L’obscurité » est par définition l’absence de lumière. On connote ces deux éléments souvent péjorativement. Il est donc important à mettre en évidence que généralement l’effet de la lumière est positif, alors que l’effet de l’obscurité est négatif. Mais même si la lumière est le contraire de l’obscurité, si elle est brillante, pénétrante et expansive, il ne faut pas oublier que sans l’obscurité non seulement la lumière ne pourrait être reconnue comme telle, mais aussi elle n’existerait pas. Ainsi déjà dans la bible, Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres: “Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. (Genèse)” On voit que le mot “ténèbres” surgit également dans le titre de l’oeuvre de Conrad: “Au coeur des ténèbres”.
Je vais vite résumer cette longue nouvelle de Conrad: L’histoire raconte d’un jeune officier, Marlow, qui monte le cours d’un fleuve au Congo, pour remplacer au coeur de la jungle africaine le directeur Kurtz, trafiquant d’ivoire, dont on n’a plus de nouvelles. Il quitte d’Europe et ses villes sépulcrales pour atteindre les côtes sauvages du continent africain. Mais plus Marlow pénètre dans le coeur de l’Afrique noir, plus il s’éloigne de la civilsation. Il atteint l’humanité des origines, une humanité intégrée à la nature, une humanité à la sauvagerie effrayante. On peut dire qu’il s’agit d’un voyage dans l’inconnu, un voyage dans l’obscurité.
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