L'étranger : chapitre v

1632 mots 7 pages
La plaidoierie de son avocat précède celle du procureur, qui a eu lieu le matin. La première phrase du chapitre suggère déjà une mise à distance, du fait que d'autres parlent de lui. Pour Meursault, les deux plaidoieries ne sont pas très différentes, les deux plaidoiries sont proches mais sont tranchées par l'avis du procureur, l'avocat général. On a l'impression qu'il se sent étranger à son procès (« taisez-vous ... je n'avais rien à dire »). Le procureur reconstitue toute la première partie du roman tentet de démontrer que Meursault a prémédité ce crime et qu'il a tué en pleine connaissance de cause, son attitude envers sa mère prend le pas sur le crime lui-même : Meursault est un monstre moral qui représente un danger pour la société. Le procureur assimile son crime à celui du parricide jugé le lendemain, et il s'enhardit à avancer qu'on peut juger Meursault coupable de ce même crime. Fort de sa démonstration, il demande la tête de Meursault. Le président demande à l'accusé s'il a quelquechose à dire, et, pour la première fois, Meursault demande la parole, parce qu'il a « envie de parler ». Il dit qu'il n'a pas eu l'intention de tuer l'Arabe, et, conscient du ridicule de son affirmation, que c'est à cause du soleil sans mentionné que c'était quelque chose qui le dépasse : des rires se font entendre dans la salle.
I. La satyre sociale
1. Comédie sociale
« L'après-midi, les grands ventilateurs brassaient toujours l'air épais de la salle, et les petits éventails multicolores des jurés s'agitaient tous dans le même sens. », cette phrase dévalorise la scène : les jurés sont rapprochés ironiquement avec les ventilateurs, avec l'opposition « grands » et « petits ». L'adjectif « multicolores » fait penser à un caractère enfantin. Les éventails nous donnent une impression d'automatisme des jurés : « s'agitaient tous dans le même sens », et aussi l'idée que les jurés forment un groupe homogène ayant le même point de vue. De plus, on a l'impression que leur bien-être

en relation

  • La notion du crime par la pensée
    1715 mots | 7 pages
  • Réquisitoire Procès Meursault
    468 mots | 2 pages
  • Thérèse Raquin le meutre de Camille
    1664 mots | 7 pages
  • Ecriture d'invention sur le livre de ma vie
    1640 mots | 7 pages
  • La peine de mort dans l'étranger de camus
    3295 mots | 14 pages
  • Position de la loi belge par rapport au viol
    818 mots | 4 pages
  • Plaidoyer maupassant
    689 mots | 3 pages
  • La defence de meursault
    1249 mots | 5 pages
  • L'école en france
    932 mots | 4 pages
  • Jeannedunevie
    794 mots | 4 pages
  • Dissert Philo
    288 mots | 2 pages
  • Peut on tout tolérer ?
    1411 mots | 6 pages
  • « Moi, tituba, sorcière noire... noire de Salem » noire
    3798 mots | 16 pages
  • la lettre volée
    713 mots | 3 pages
  • Droit
    352 mots | 2 pages