L'étranger
Lors d’un effort physique, la consommation du dioxygène par l’organisme augmente considérablement. Comment la circulation sanguine peut-elle donc satisfaire les besoins accrus en dioxygène des cellules musculaires pendant l’effort ?
1 ) Prélèvement plus important du dioxygène sanguin par les muscles
Le sang artériel entrant dans les muscles est toujours riche en dioxygène. En revanche, plus l’activité physique est intense plus le sang veineux sortant des muscles est pauvre en dioxygène ( figure p 124 doc 2 ) . Cette différence de concentration correspond à la quantité de dioxigène prélevée par les muscles. Ainsi, au cours de l’effort physique, les besoins de muscle augmentent. Par conséquent, pour couvrir ces besoins, une plus grande proportion d’hémoglobine cède son dioxygène.
2) Etat toujours saturé en oxygène du sang artériel
Au cours d’un effort physique, le débit cardiaque et le débit respiratoire augmentent simultanément. Par conséquent, un plus grand volume de sang se charge en dioxygène par unité de temps. Cependant, la teneur en dioxygène du sang artériel ne varie pas. Ce dernier est toujours saturé en dioxygène même si l’effort est très intense. En effet, grâce à la disposition au sein de la circulation générale et de la circulation pulmonaire ( FIGURE 3 p 124) , tout le sang qui a irrigué les organes passe dioxygène au niveau des poumons et le mécanisme de l’oxygénation est très efficace : Le sang ( pauvre en 02) entre dans les capillaires alvéolaires et se sature en dioxygène.
- l’âge :
Le Vo2 max augmente jusqu’à l’âge adulte pour atteindre sa valeur la plus élevé à 20 ans en moyenne. Elle se stabilise jusqu’à 30 ans pour ensuite décroître progressivement et ne plus représenter à 60 ans que 70 % de cette valeur.
- l’hérédité :
La valeur individuelles de Vo2 max dépendent en partie du génotypes qui affecte aussi bien les capacités de transport de l’oxygène