l'approche des options réelles
La politique d’investissement est capitale dans la vie d’une entreprise du fait qu’elle s’inscrit dans le cadre de la réalisation de ses objectifs stratégiques, dont le plus commun est la création de valeur.
L’incessante avancée technologique et la concurrence croissante gratifiant ce dernier siècle poussent l’entreprise à opérer des changements de plus en plus fréquents afin de s’adapter aux variations de l’environnement et donc d’effectuer de plus en plus d’investissements.
La décision d’investissement nécessite souvent le décaissement de sommes colossales engageant l’entreprise sur le long terme de manière irréversible. Aussi, elle détermine la classe de risque de l’entreprise et sa rentabilité. Une mauvaise décision peut donc être fatale pour l’entreprise, ce qui nous mène à se demander quels sont les investissements à réaliser et ceux à rejeter ? Et selon quels critères doit se faire cette sélection ?
Vu que l’investissement est défini par la stratégie globale de l’entreprise et vise à créer de la valeur, donc à être rentable, les investissements à retenir sont ceux qui s’inscrivent dans le cadre des objectifs stratégiques de l’entreprise et qui ont une rentabilité satisfaisante.
Concernant les critères de sélection, plusieurs approches sont avancées.
L’approche dite « traditionnelle » inscrit l’investissement dans un avenir certain et repose sur la rentabilité financière de ce dernier. Elle tend alors à mesurer les flux de trésorerie pouvant être générés par l’investissement en se basant sur les concepts d’actualisation et de capitalisation d’où l’appellation de Discounted Cash Flows method. Cette approche traditionnelle utilise plusieurs critères dont le plus important est la Valeur Actuelle Nette (VAN) qui mesure la création de valeur engendrée. S’ajoutent à cela le Taux de Rentabilité Interne (TRI) qui donne le taux de rentabilité actuarial de l’investissement ainsi que l’Indice de Profitabilité (IP) et le Délai de