l'attente de Dieu
Explication de texte
Définissant tout d’abord l’attention comme un des plus grands efforts, tout en posant son coté négatif, Simone Weil annonce le coté paradoxal de l’attention. Simone Weil donne ensuite sa définition et son mécanisme le fait de vider sa pensée, la laisser pénétrable à l’objet. Cette définition la conduit à parler des conséquences du manque d’attention, ces erreurs, ces pensées hâtives, précipitées éloignant les hommes de la réalité. L’auteur nous explique ensuite le bénéfice de l’attention, le fait d’en être capable nous amènerait à « la plénitude de l’amour du prochain ». Elle conclut en nous adressant le devoir de l’effort d’attention, même si nous avons commis une erreur l’attention qu’on a porté sera toujours bénéfique pour notre prochain. L’attention amène donc à un rapprochement de la vérité, mais sans attention, avec des jugements hâtifs, l’homme se conforte dans l’erreur. Voilà pourquoi Simone Weil nous démontre l’utilité de l’attention. Dans la mesure où les hommes s’éloignent de la réalité en manquant d’attention, l’attention quoi que paradoxale ne serait-elle pas un devoir indispensable à chaque homme ?
Dès le début du texte, Weil expose le sujet de sa réflexion, l’Attention, sur laquelle elle va faire un constat. Elle expose tout d’abord avec sa première phrase que l’attention est un effort paradoxal. L’attention est « le plus grand des efforts » cependant elle y ajoute que c’est un « effort négatif », on comprend alors que le texte va se fonder sur les deux cotés que peuvent avoir l’attention. Lorsque Simone Weil nous donne à voir en quoi consiste l’attention, c’est-à-dire son fonctionnement, au deuxième paragraphe, on comprend vite pourquoi l’attention possède ces deux aspects. En effet, si l’attention consiste à « suspendre sa pensée » et à la laisser « vide et pénétrable à l’objet », les informations que nous recevrons seront mieux entendues, mieux comprises.
L’attention que