L'attitude des pays étrangers et les interventions
Article détaillé : Aide militaire étrangère pendant la guerre civile espagnole.
La non-intervention de la France et du Royaume-Uni
Article détaillé : Non-intervention (guerre d'Espagne).
En France, Léon Blum, de tout cœur avec les républicains reçoit une demande d'assistance le 20 juillet 1936 à laquelle il répond positivement, mais il doit faire marche arrière devant l'opposition de la droite, des radicaux (Édouard Herriot), du président modéré Albert Lebrun et du Royaume-Uni. Finalement, le choix est fait d'appliquer une politique de « non-intervention », seule notion permettant d'associer les Britanniques au règlement du conflit.
Côté britannique, le gouvernement de Neville Chamberlain et les élites britanniques voient l'Espagne comme un pays en pleine révolution « communiste » (les Anglais refusent de se battre pour des « communistes espagnols »). De plus, tout est fait pour éviter un conflit avec les puissances totalitaires : on pense qu'en étant conciliants avec l'Allemagne, on peut arriver à s'entendre avec Hitler sur ses ambitions expansionnistes.
C'est dans ce contexte que Léon Blum propose le pacte de non-intervention, signé par la quasi-totalité des pays européens. Un comité est créé à Londres pour en définir les modalités. Chaque pays se voit chargé d'empêcher la livraison d'armes en Espagne : les Britanniques doivent assurer le respect d'un embargo sur les armes dans l'Atlantique, la France dans les Pyrénées, et l'Italie sur la côte méditerranéenne.
La France et le Royaume-Uni (envoi d'arme illégalisé le 31 juillet[31]) envoient cependant des armes aux républicains mais secrètement.
La participation italienne
L'aide italienne au camp nationaliste, limitée au début du conflit, devient massive dès la fin de l'année 1936. Elle se matérialise par des livraisons importantes de matériel (près de 700 avions et 950 chars) mais surtout par l'envoi de nombreux soldats. Le corps des volontaires italiens