VALIDATION DE L’A. F. 1. 10
Pédagogie générale : les notions fondamentales

Méthodologie
Afin d’effectuer ce travail j’ai d’abord pris du temps à la lecture de tous les textes du corpus pour appréhender les différents angles d’études du concept d’autonomie. J’ai ensuite tenter de regrouper les textes selon les théories abordées. Enfin après avoir rédigée la synthèse j’ai repris certaines théories développées afin de leurs apporter des éclairages pratiques issus de ma pratique professionnelle.
Historique et définition(s)

L’autonomie est un terme qui vient du grec « autos » : soi-même et « nomoi » : lois.

Dans le dictionnaire critique d’Action sociale l’autonomie est décrit comme suit : Capacité, liberté et droit d’établir ses propres lois et capacité à se gouverner soi-même qu’il s’agisse d’un peuple, d’un Etat ou d’un individu. Cependant cette définition ne peut être exhaustive si l’on prend en compte les divers éclairages qui ont été donné de l’autonomie à travers le temps et les différentes disciplines.
Selon B. PEQUIGNOT dans son texte intitulé « l’Autonomie » affirme que le terme d’autonomie à été forgé au 16eme siècle et s’est développé d’un point de vue philosophique au 18eme siècle. C’est la morale Kantienne qui développera une définition fondatrice de l’autonomie. En effet l’action morale trouve sa valeur dans le principe de la volonté car elle est une morale du « devoir ». Aussi la morale pour Kant doit être rationnelle car, indépendante de toute expérience, elle pose des principes « a priori », comme le devoir. Enfin, selon Kant l’homme agit en fonction de la représentation qu’il se fait des lois. L’homme est une fin en soi selon lui et ne peut donc pas faire l’objet d’une loi qui serait imposée par l’extérieur. Pour qu’une morale soit possible il faut : l’existence d’un Dieu, l’immortalité de l’âme et la liberté. Il y a contradiction entre cette liberté et la réalité selon laquelle les Hommes seraient contraints par des déterminations