L avar de molière
Élise est secrètement fiancée à Valère, gentilhomme napolitain qui lui a sauvé la vie lors d’un naufrage et qui s'est introduit chez Harpagon en qualité d'intendant. Cléante, lui, voudrait épouser Mariane, une jeune fille pauvre, dont il est amoureux. Secrètement Cléante se révolte contre l’avarice et le despotisme de son père qui ne lui permettent pas d’apporter de l’aide à Mariane. Il envisage même de s’enfuir avec sa bien-aimée à l’étranger.
Harpagon lui-même est rongé d'inquiétude : il a enterré dans son jardin une cassette contenant dix mille écus d'or et il craint qu’on ne lui dérobe. Obsédé par cette crainte, il soupçonne tout le monde et va même jusqu’à chasser brutalement, après l'avoir interrogé et fouillé, La Flèche, le valet de Cléante. Il soupçonne également ses propres enfants . Réussissant temporairement à calmer ses doutes , il leur apprend qu'il a l'intention d'épouser Mariane, de destiner Élise à Anselme, un vieillard de ses amis, et de donner pour femme à Cléante, une veuve de sa connaissance. Comme Élise s’oppose énergiquement à ce mariage que son père a imaginé pour elle, Harpagon demande à son intendant Valère d'intervenir pour la convaincre. Ce dernier se retrouve ainsi dans un plaisant embarras. Il fait semblant de donner raison à Harpagon mais reste vigilant et n’hésiterait pas à fuir avec Elise si la situation le nécessitait.
ACTE Il
Cléante cherche à emprunter quinze mille francs. Son valet lui a trouvé un préteur , mais ce dernier réclame un taux exorbitant et y ajoute des conditions