L orange ponge
- propose moins la définition d’un savoir que de décrire les modes d’appréhension possibles : l’étude en ce sens est à la fois un exercice pratique et l’élaboration d’un contenu de savoir
- 3 modalités 2
• modalité didactique
• mode sensible d’appréhension
• donne lieu à une élaboration esthétique de l’objet, relevant à la fois du pictural et du musical - La chose étant un objet d’étude et un sujet d’expérience face auquel il s’agit de ne pas perdre contenance. L’objet constitue un défi pour l’expression : comment rendre compte de sa réalité concrète sans le trahir.
- Définit un parcours puisque le moment premier consiste à perdre contenance. Le parcours qui est proposé dans cette étude consiste à progressivement reprendre contenance et à faire reprendre contenance à l’objet.
II- L’expression d’une mise à l’épreuve de l’objet
- Quelle place Ponge assigne-t-il à l’orange dans ce que Richard appelle « éventail qualificatif de la présence du monde » ? Ce qui est privilégiée, c’est l’expérience gustative. III- la mise à l’épreuve de l’expression
- la question à laquelle Ponge veut apporter une réponse c’est de savoir si la mise en mots de l’orange peut aboutir à autre chose que la mise à mort de l’objet
- Privilégie l’étude de la réflexivité du texte : évalue ses capacités d’expression face à l’objet et les limites de ses capacités parce que l’objet résiste.
- En fait, il s’agit de proposer à travers ce texte une éthique de la parole : la parole adéquate à l’orange c’est une parole qui doit associer la vérité et la certitude tout aussi bien sensible qu’intellectuelle.
Il faut trouver dans l’objet quelque chose qui fasse contre poids à une inconsistance initiale
(phobie du mou) : le pépin
Conclusion
- « il ne s’agit pas d’arranger les choses, mais il faut que les choses vous dérangent. »
- « la variété des choses est ce qui me construit »
- La passivité de l’objet