« L’école est le dernier lieu qui résiste encore à l’univers de la consommation. Celui où on s’offre le luxe de penser dans le calme, de questionner le monde, de l’analyser afin de construire patiemment sa propre liberté. » Alain Finkielkraut

De nos jours, l’univers de la consommation influence et agit sur le comportement humain. Il est désormais difficile de résister à ce milieu qui préconise l’enrichissement par les biens au détriment des connaissances.
A ce propos, Alain Finkielkraut affirme que les connaissances et la culture enseignées au sein d’une école ont une valeur non monétaire. L’apprentissage serait une liberté, nous permettant de développer notre esprit critique afin d’analyser l’environnement dans lequel nous vivons. Elle serait le dernier lieu qui ne soit pas perverti par la consommation.
L’auteur a comme objectif de sensibiliser le lecteur face à l’importance des écoles, car celles-ci permettrait de se créer sa propre liberté.
Pourquoi l’école résisterait-elle à l’univers de la consommation ? Serait-elle le dernier lieu qui lui résiste ? L’école apporte quels privilèges ?

Tout au long de notre vie, nous sommes amenés à comprendre et à analyser le moment présent afin de surmonter des étapes ou autres obstacles qui nous sont imposés. L’école offre la possibilité aux étudiants de s’instruire et de se cultiver pour acquérir des connaissances permettant de percevoir le monde sous un autre angle que la dénotation. Le développement de ses facultés intellectuelles pourrait se décrire par le fait d’apprendre des connaissances nécessaires à ouvrir les portes d’un esprit critique et de connotation afin de ne pas être un simple spectateur mais également un acteur dans la société.

Il est vrai que l’univers de la consommation exerce un fort pouvoir sur chaque individu. Nous ne pouvons guère renoncer à s’intégrer dans cet univers car la politique économique actuelle considère l’argent comme étant le meilleur moyen d’échange. En effet, nous sommes