L’élection royale d’Otton Ier
Assurer la succession « Déjà désigné depuis quelques temps comme roi par son père »
En Juillet 936, le roi Henri regroupe assemblée à Erfurt, pour les impôts mais cherche le moyen d’assurer sa succession (une dynastie). Il n’a pas partagé le royaume entre ses fils. Henri est le « Père de la patrie » : qui veille sur son royaume et assure une dynastie.
Le choix des ducs « Ils le firent roi, selon la coutume ».
Les ducs ont un pouvoir de désignation qu’ils souhaitent conserver. Au fond, ils approuvent le choix d’Henri, petite baisse du pouvoir des Grands.
La fidélité des ducs au roi nouveau « Les ducs le servirent »
Les ducs prêtent un serment de fidélité au roi « lui donnant leur main ». C’est le serment de vassalité, ils deviennent agent du pouvoir royal. (Sur les traces de Charlemagne).
De l’élection à la reconnaissance divine
D’une cérémonie laïque au sacre divin « Ils se rassemblèrent dans la cour attenante à la basilique de Charlemagne »
Le 7 août 936, les ducs (laïcs) élisent le roi, devant la basilique et pas à l’intérieur de celle-ci, cérémonie entièrement laïque.
Mais la localisation reste proche de la basilique car la suite se passe au sein de celle-ci, avec la présence d’un évêque.
Un roi reconnu devant Dieu « Jusqu’à l’autel où était déposés les insignes de la royauté ; le glaive avec le baudrier, le manteau, les bracelets, le bâton avec le sceptre, la couronne ».
Remise des objets de la royauté par l’évêque, ce qui reconnaît son autorité royale sur le territoire et donc devant dieu. (Évêque est un messager Dieu, fait le lien entre le roi et le divin). A la fin, il le couronne et le mène sur le trône.
Une cérémonie aux allures d’un sacrum imperium « Au nom de l’autorité divine qui t’a conféré le pouvoir sur tout l’empire des Francs, pour l’établissement d’une paix très sure entre les chrétiens ».
Même avant son sacre impérial, il est déjà considéré comme empereur dans ce texte.