Les écoles de linguistiques
Le structuralisme en linguistique est lié à Ferdinand de Saussure, mais il s’applique à des écoles linguistiques assez différentes ; ce mot est utilisé parfois pour désigner l’une d’elles, parfois pour les désigner toutes ; elles ont en commun un certain nombre de conceptions et de méthodes : les diverses théories telles que, le fonctionnalisme, la glossématique ou le distributionnalisme fondent la linguistique sur l’étude des énoncés réalisé. Le but de la linguistique est d’élaborer une théorie du texte considéré comme achevé et clos et d’utiliser à cette fin une méthode d’analyse formelle ; le structuralisme se base sur le principe d’immanence, le linguiste se limite à l’étude du corpus et tente de définir la structure, l’architecture, l’indépendance des éléments internes, par contre tout ce qui touche à l’énonciation est hors du domaine de la recherche. L’école linguistique de Prague, avec R. Jakobson et E. Benveniste, se préoccupe d’analyser les rapports locuteurs –message (voir les fonctions du langage et l’énonciation).
Les successeurs de F. De Saussure, Ch.Bally notamment posent une linguistique de la parole qui s’oppose à la linguistique de la langue.
L. Bloomfield et les structuralistes américains considèrent qu’il est impossible de définir le sens trop de facteurs rentrent en jeu.
Un autre trait important du structuralisme est la distinction sous diverses formes d’un code : la langue et de ses réalisations : la parole.
On est ainsi conduit à une étude du système à un moment d’équilibre, c’est la synchronie dans la mesure où l’étude diachronique semble la négation même du système. Le structuralisme fonde la l’économie lingustique dans le fonctionnement synchronique du code.
On pose a priori, pour un ensemble d’énoncés, l’existence d’une structure qu’on doit ensuite dégager en se fondant sur une analyse immanente ; les codes sont considérés comme irréductibles les uns aux autres.
Les structuralistes définissent des