L’approche évolutionniste
L’approche évolutionniste
Auteur : Nelson et Winter 1980
On va s’intéresser à la firme car l’approche évolutionniste met l’accent sur la façon dont les compétences de la firme évoluent. Comment la firme peut elle créer des connaissances et/ou des compétences qui lui soient spécifiques. Dans cette approche on doit retenir que les firmes sont capables d’apprendre et par conséquent leurs décisions ou leurs comportements se construisent par rapport à la notion d’apprentissage. Certaines apprennent plus vite que d’autres. Elles sont donc capables d’introduire des changements technologiques organisationnels.
Un rôle central est accordé aux routines. la plupart de nos décisions ne s’expliquent pas par la rationalité substantielle ou la rationalité parfaite. La théorie évolutionniste dit que la maximisation sous contraintes n’est pas toujours possible en raison de la rationalité limitée. Comme nous sommes incapables de maximiser sous contraintes, la plupart de nos décisions se prennent par routine.
La notion d’équilibre perd sons sens quand on s’intéresse à l’évolution. Les évolutionnistes vont plutôt s’intéresser aux concepts d’auto organisation.
Les idées que l’on trouve dans cette approche évolutionniste vont mettre l’accent sur des concepts relativement nouveaux qui sont les suivants :
Dépendance au sentier (la contrainte au sentier) : dans le changement, dans le développement d’une technologie, l’histoire compte. S’il y a un changement, cela se fait dans le temps, on ne change pas comme ça de trajectoire. (# théorie standard qui ne prend jamais en compte le temps)
Routine : la plupart des décisions de l’entreprise y compris l’entreprise innovante, sont des décisions de routine.
Sélection pour les évolutionnistes. Il existe plusieurs modalités de sélection alors que pour la théorie standard, il n’en existe qu’un : le marché.
I. Développement d’une technologie et contrainte de sentier
Tout changement technologique se fait dans le temps, et