Dans l’histoire de l’humanité, le taux de croissance de la population humaine a toujours été très faible. Par contre, depuis seulement une cinquantaine d’années, ce taux de croissance a littéralement explosé pour atteindre, de nos jours, 180 naissances par minute. Le Collins World Atlas illustre bien le phénomème : Whereas world population did not pass the one billion mark until 1804 and took another 123 years to reach two billion in 1927, it then added the third billion in 33 years, the fourth in 14 years ans the fifth in 13 years. Just twelve years later on October 12, 1999 the United Nations announced that the global population had reached the six billion mark. (Collins World Atlas illustrated edition 2007, p.20) Malgré que le taux de fécondité mondial tende à diminuer depuis quelques années, la taille de la population mondiale prévoit atteindre 9 milliards d’habitants d’ici à 2050.
L’inégalité de la population
Depuis 1950, la population croit de façon très inégale entre les continents. Par exemple, dans la plupart des pays en développement de l’Asie, la taille des populations risque de quadrupler d’ici les quinze prochaines années. Par contre, en Europe, la taille de la population demeure relativement stable depuis les années 50 et les scientifiques s’attendent même à une diminution de la population dans cette région du globe. La chine et l’Inde, à eux seuls, sont responsables pour plus du tiers de l’augmentation annuelle de la population mondial. Les taux de population les plus élevés sont enregistrés en Afrique subsaharienne, et si aucune mesure n’est prise pour contrôler les naissances, en particulier dans les pays en voie de développement, d’énormes problèmes sont à entrevoir.
La planète bleue n’est pas conçue pour héberger une telle population si rapidement. Encore moins si l’être humain ne change et n’adapte pas ses habitudes de vie. Par exemple, une ville de dix millions d’habitants consomme en moyenne chaque jour plus de six millions de tonnes