L’obéissance est-elle nécessairement contraire à la liberté ?
Sujet : L’obéissance est-elle nécessairement contraire à la liberté ?
On peut définir la liberté comme l’absence de contrainte dans l’action. En ce sens, tout être pouvant agir de lui-même peut agir librement. Néanmoins, l’animal ne fait que suivre ses tendances, ses désirs, tandis que l’homme, par la volonté, est capable de les réfréner et d’agir en fonction d’autres motifs. En ce sens, seule l’action humaine peut être dite libre. On peut néanmoins contester cette différence, c’est-à-dire refuser l’idée d’une liberté de la volonté ; c’est ce que fait Hobbes lorsqu’il affirme que la liberté se définit exclusivement par l’absence d’obstacles.
C’est obstacle peuvent être représentés par des contraintes telles que l’obéissance. L'obéissance ou soumission à l'autorité est l'une des formes de l'influence sociale. En psychologie sociale, on parle d'obéissance quand une personne adopte un comportement différent parce qu'un autre individu, perçu comme une source d'autorité, le lui demande. Dans son expérience de soumission à l’autorité Stanley Milgram, psychologue américain, amène des gens normaux à infliger des chocs électriques de plus en plus forts à un autre sujet qui supplie d'arrêter l'expérience puis crie et se tait, comme s'il était victime d'un malaise. Parmi les personnes qui doivent infliger les chocs électriques, certaines sont troublées par les cris de douleur et demandent à arrêter l'expérience mais d'autres n'en tiennent pas compte et continuent à infliger des chocs électriques de plus en plus intenses car l'ordre de continuer leur a été donné.
On appelle nécessaire ce qui ne peut pas ne pas être, ou qui ne peut pas être différent et contraire ce qui est en opposition, comme le froid et le chaud.
La liberté se retrouve parfois enclavée par des restrictions et des obligations. Y obéir serai se limiter et donc diminuer cette liberté, de se fait il semble évident que l’obéissance est contraire à la liberté. Pourtant dans notre société