N’y a-t-il que l’intention qui compte ?

Lorsque nous offrons un présent, il peut ne pas être à la hauteur des espérances du destinataire alors que nous avions la conviction qu’il serait idéal. C’est dans ce cas que l’expression « C’est l’intention qui compte » peut être utilisée. En effet, notre volonté de bien faire peut être différente de la réelle valeur du cadeau aux yeux du destinataire et être moins apprécié que ce que l‘on pensait. Même si cette attention part d’un bon sentiment , il est possible qu’elle ne plaise pas. Il nous est également tout à fait possible d’accomplir une action sans une bonne volonté, « à contre cœur ». Cela signifie que notre conscience est opposée à l’action. Nous ne voulons pas la faire mais nous nous y forçons, nous subissons. Bien que le résultat soit le même pour une action telle qu‘une corvée, la mauvaise intention modifie le tout, car l‘action n‘est pas pleinement voulue. L’intention est un acte de la volonté par lequel on se fixe un but. Elle peut être bonne ou bien mauvaise. L‘enjeu est de savoir si la valeur d‘une action se définit par son résultat ou par le but de l‘individu. N’y a-t-il que l’intention qui ai de l’importance ? Est-ce que seule l’intention est prise en considération lors de l‘accomplissement d‘une tâche ? L’intention donne t elle une valeur morale à l’action ? Nous pouvons également poser le problème de la responsabilité. Sommes-nous responsable des conséquences de notre action alors qu’elles n’étaient pas souhaitées ?
Les conséquences de ce que l’on fait excèdent toujours nos intentions initiales. Donc est-on responsables des conséquences auxquelles on ne s’attendait pas ?
Nous verrons que l’intention dépend de la conscience morale car c’est elle qui guide nos action, puis nous verrons que l’intention est définie par une éthique et enfin qu’une action n’a de valeur que si elle est choisie, voulue.

I] D’où vient l’intention ? De la conscience morale Au niveau de l’individu

L’intention