ÉCRITURE EXPERIMENTALE

Mon amie,
Vous avoir vu un après midi m’a rempli de joie. Éternel tout seul dans l’infini vous avoir vu a suspendu le temps et les rouages de l’univers. Souhaitant avant tout que la vie passe vite, la damnation de la mise au monde, je me suis pris à rêver d’éternité, un après-midi. Une robe en soie rouge fabriquée par sa mère au foulard bleu emeraude, étalé sur la nappe de lin jaune pale, sur la pelouse synthétique vert pomme.
Sur la nappe reposait mon aimée, le temps, le beurre fondu et les tomates violettes.
Une araignée sortie pour la rosée grimpait au sommet des ballerines orangées de l’éternité. La robe laissait entrevoir des bouts de feminité parfaite, dérobée à l’oeil humain, d’une pudeur étrangement libidineuse.
Les pavés beiges de la route, du sentier, définit entre les arbres transparents, qui laissaient entrer la lumiere lorsque le soir venait, étaient désorganisés, quelques uns d’entre eux s’étaient évadés, ne restaient que des trous, des vides dans lesquels tomber.
Un siège à deux possibilités obstruait la vue de mon avenir. Un siège marron d’une teinte trop sombre pour être au premier plan. La largeur du siège, d’un marron usé par quarante-quatre mille paires de derrieres, marié pendant quarante ans à des shows des entreprises gratuites de la télévision TNT.
Expulsé de sa grotte le voila atteri la devant moi, haie impossible a sauter sans un gros riflard de marque européenne, allemande si possible. L’allemagne la d’ou vient le temps, les blonds de poils de tête et la biere jaune, brune, rousse, rosée.
Une mixité rendu disponible par l’innivation de nos nouveaux amis du Rhin. Ils ont laissés la leur meilleur fruit, mur, rougeoyant de bonheur, de plaisir, invitant à l’ivresse bleue de l’aube, à l’orangé du soleil tombant.
Trois sortes de nuages pour le plaisir, les emportés, les doux, les soyeux, par bonne étoile, on peut les embrasser tous au même moment. Sentant les différents parfums
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