être libre est ce ne se soumettre à rien ?
De l'avis général, et en se basant sur la définition stricte de la liberté on assimilerait la liberté à la capacité de prendre des décisions, de se déplacer, de faire des rencontres, de se divertir, d'assouvir ses désirs sans contraintes. Libéré de la soumission à toute contraintes, l'homme serait à même d'exprimer sa liberté. La liberté est d'ailleurs quelque chose qui motive l'homme et anime sa vie puisque l'on retrouve la notion de liberté dans de nombreux cas, de la façon de régir un pays (démocratie), au choix de qui va régir un pays ou une institution, l'homme veut donc être libre de décider ce qu'il juge bon. La liberté et la soumission semblent être des termes incompatibles par leur définition. Cependant, ces propos sont à nuancer car il n'y a rien de plus subjectif que la liberté. En effet, est-ce que quelqu'un de libre peut réellement assouvir chacun de ses désirs ? Être prisonnier est-ce donc se soumettre à tout ? La vie en communauté n'est-elle pas elle même le synonyme de contraintes ? L'homme est-il vraiment capable de mener une vie dénuée de toute limite ? Et dans la mesure où celui-ci le pourrait, ne mettrait-il pas en danger la liberté d'autrui ? De plus, assouvir la totalité de ses désirs, n'exposerait-il pas l'homme à devenir esclave de ses propres désirs ? La liberté est-elle donc quelque chose de définie ? Ainsi, l'homme ne peut-il pas être libre à partir du moment où il a lui même définit sa liberté ? La question pourrait donc être de savoir où commence la liberté et où elle se termine, et surtout si celle-ci concerne la totalité des actions, ou seulement certains cas tels que la liberté de pensée ou la liberté d'action. Est-il alors possible de faire une différence entre le respect de lois et de conventions, ou la soumission à celles-ci ?
La liberté est