Cromwell

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Résumé

Cromwell débute sur une célèbre préface d’une longueur considérable. D’emblée Hugo y tire un trait sur ce qui constitue l’objet habituel d’une préface : il ne veut pas entreprendre ici « l’attaque ou la défense de son livre », ni « prétendre écrire un réquisitoire ni un plaidoyer ». Sa préface « se bornera à des considérations générales sur l’art ».

Puis il se livre à une division de l’histoire littéraire, en distinguant successivement les temps primitifs, antiques et modernes. Il décrit les temps primitifs, l’âge du lyrisme, comme la naissance de la poésie, l’ode qui les retrace étant selon lui la Genèse ; ensuite les temps antiques sont l’apogée de l’épopée, du monumental (il cite entre autres Homère, Euripide et Eschyle) ; puis arrivent les temps modernes avec la fin du paganisme et la naissance du christianisme, lequel pousse à s’interroger sur l’art, la vie, la mort, et hausse l’humanité à une vision « plus haute et plus large ». Il insiste sur la naissance d’un nouveau type séparant la littérature antique de la littérature romantique, le grotesque : « la muse moderne verra les c

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