Le Conte de deux cités

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Une critique de la violence

Dans une analyse historique de la Révolution française, Dickens désapprouve les excès de violence. Bien que fermement acquis à la cause paysanne et opposé aux abus de la noblesse, l’auteur dénonce la violence dont font usage à leur tour les révolutionnaires. Pour lui, combattre la violence par la violence, ce n’est pas permettre l’avènement d’une société nouvelle, mais perpétuer un système en redistribuant les rôles. Cette évocation de la lutte des classes et de la violence est inévitable dans un roman qui traite de la Révolution française.

La première forme de violence dont il est question ici est celle exercée par les membres de la bourgeoisie envers les paysans, présentée comme un comportement inhumain et exécrable. Il y a là une violence physique et psychologique de toute une classe sociale, une oppression qui prend par son caractère général des aspects de norme. Mais la violence se retourne contre eux et elle est encore plus féroce dans sa manifestation que celle des bourgeois.

« La rage des bourreaux était devenue si violente, leur folie si mauvaise, que dans ce mois de décembre, où notre his

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