Les Dieux ont soif

par

Evariste Gamelin

Il est présenté comme un homme au physique engageant que les difficultés de son existence ont rendu froid et malheureux. Il a un certain talent pour la peinture, mais il est forcé – pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa vieille mère – de laisser de côté ses projets artistiques les plus prometteurs au profit d’œuvres indignes de son talent.

Tous le disent juste et de bon caractère ; il fait preuve à certaines occasions de pitié envers des gens plus malheureux que lui et prend la défense de ceux qui sont injustement accusés. Il fait la fierté de sa pauvre mère : « Je t’élevai de mon mieux, ne ménageant ni les soins ni la dépense. Il est juste de dire, mon Évariste, que tu m’en témoignas de la reconnaissance et que, dès l’enfance, tu cherchas à m’en récompenser selon tes moyens ».

Mais le pouvoir qu’il détient après être devenu juré du Tribunal révolutionnaire finit par le corrompre, et fait de lui un être craint et détesté des citoyens dont il veut faire le bonheur malgré eux.

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