Les Misérables

par

Fantine

L’œuvre s’ouvre sur le portrait d’un homme juste nommé Charles-François-Bienvenu Myriel. L’évêque de Digne est un vieillard qui a dépassé les soixante-dix ans. Nous sommes en 1815 et Mgr Myriel est à la tête de l’évêché depuis neuf ans. L’auteur, bien que n’en voyant pas la pertinence pour l’histoire globale, décide de partager avec le lecteur les origines de cet homme, de sa famille, de sa vie avant qu’il n’embrasse la religion, les rumeurs sur son compte.

Début octobre, un bagnard nommé Jean Valjean, presque la cinquantaine, entre dans la ville de Digne. Sa robustesse couplée à son aspect misérable attirent l’attention des habitants qui l’épient à travers leurs fenêtres. À la recherche d’un gîte, il est repoussé par les aubergistes et c’est Mgr Myriel qui l’accueille sous son toit. Cet homme au torse poilu et au visage brûlé par le soleil a été condamné vingt ans plus tôt au bagne pour avoir volé du pain. Myriel lui rappelle, citant les Saintes Écritures, qu’« il y aura plus de joie au ciel pour le visage en larmes d’un pécheur repentant que pour la robe blanche

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