Curé de la paroisse, il est également un très bon ami du baron et paraît très heureux que ce dernier lui demande de célébrer le mariage de Perdican et Camille : « Je me tais ; la reconnaissance me ferme la bouche. » (I, 2)
Comme on l’a mentionné plus haut dans l’étude du personnage de Maître Blazius, il existe un combat perpétuel entre le Curé et le Gouverneur, où chacun cherche à gagner une plus grande estime, au détriment de l’autre, aux yeux du baron. Venant du Gouverneur, ce comportement a quelque chose de commun, mais en attribuant cette attitude au Curé, Musset cherche à dénoncer le caractère ambitieux des hommes d’Église, qui cherchent à gagner les honneurs et non les âmes des hommes : « J’aime mieux, comme César, être le premier au village que le second dans Rome » (II, 2). Le Curé n’hésite pas pour ce faire à discréditer Maître Blazius aux yeux du baron : « le gouverneur sent le vin, j’en ai la certitude » (I, 1). Il refuse même de faire preuve de compassion lorsque le Gouverneur est renvoyé du château, étant accusé de vol de bouteille : « Le baron se plaint